Le CV à la « québécoise » est bien sûr rédigé en français, par contre la ressemblance avec le CV français s’arrête souvent là, puisqu’il est très influencé par le modèle américain.
- À l’image du CV américain, il peut s’étaler sur plus d’une page, soit souvent deux, parfois trois. (Si votre CV comprend plus d’une page, prévoir un en-tête sur lequel figurent : nom, prénom, n° de page et titre de la rubrique en cours.) Cette différence s’explique par le fait que le CV québécois met surtout l’accent sur les expériences professionnelles qu’on explique de façon assez détaillée.
- Il met généralement en avant un objectif de carrière.
- Afin d’éviter la discrimination à l’embauche, il n’est pas d’usage d’inclure des renseignements relatifs à votre vie privée (âge, sexe, état civil, nationalité, religion, etc.) ni de photographie.
- La rubrique « Expérience professionnelle » doit venir avant « Formation ». Les fonctions occupées, les missions réalisées et les résultats obtenus sont largement détaillés. Au Québec, on valorise davantage les compétences que la formation. Les formations sont prises en compte, surtout dans les domaines techniques et professionnels, mais les recruteurs sont avant tout intéressés par les expériences de travail des candidats.
- Particularité québécoise : les dates s’inscrivent plutôt à droite.
- Vous pouvez prévoir une rubrique « Compétences particulières » pour exposer vos connaissances en informatique, mais aussi la maîtrise de telle ou telle technique, ou machine, qui présente un intérêt pour votre interlocuteur (informatique, langues parlées et écrites, connaissances et compétences reliées au poste). Au Québec, la connaissance de l’anglais est valorisée et doit être mentionnée.
- Les références sont bienvenues. Indiquez en fin de CV « Références disponibles sur demande » et demandez à des professeurs ou personnalités du monde de l’entreprise d’écrire une lettre de recommandation. Il n’est pas rare que les employeurs québécois entrent en contact avec les employeurs précédents. Préparez 2 ou 3 références : anciens employeurs ou professeurs, des gens qui sont en mesure de parler de votre façon de travailler. Demandez-leur une lettre de recommandation ou informez-les de la possibilité d’être contactés.
- Au niveau technique, préparez un document sobre, sans couleur vive. L’objectif est que le recruteur reçoive le document le plus neutre possible.
- Préférez un style télégraphique aux longues phrases. Utilisez un vocabulaire simple et privilégiez les verbes d’action (ex : analyser, informer, coordonner, concevoir, animer, etc.). Au Québec, certains postes n’ont pas la même dénomination qu’en France. Renseignez-vous.
- N’utilisez pas d’abréviations ou d’acronymes. Bannissez les sigles tels que BAC, BTS ou CAP qui ne correspondent à rien au Québec. Précisez plutôt le nom en toutes lettres de votre formation ou diplôme. Il est aussi bien vu d’indiquer la correspondance de vos diplômes dans le système québécois, afin que l’employeur ait une idée de votre niveau d’études.
- Pensez à vérifier votre mise en page. Au Québec, le format de papier utilisé est Lettre, plutôt que le A4 en France. Lorsque vous envoyez votre CV par courriel, évitez de donner le nom « cv.doc » à votre fichier. Privilégiez un nom de fichier intégrant vos prénom et nom, vous faciliterez la vie aux employeurs qui reçoivent chaque année des centaines de fichiers au nom de « cv.doc » !
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