Les dernières années auront été difficiles pour plusieurs pays qui ont été touchés par une crise financière mondiale, suivie d’une importante récession. Dans ce tumulte économique, le Canada en général et le Québec en particulier font bonnes figures. L’économie québécoise n’aura pas été affectée aussi dûrement que celle de ses partenaires même si la récession aura laissé des traces. Ces traces sont beaucoup moins visibles que chez nos voisins ontariens ou américains. En 2011, au Québec, comme ailleurs, on semble retrouver la route de la croissance.
Ici, comme dans la plupart des économies avancées, la reprise économique s’est amorcée vers la fin de l’année 2009. Cette reprise a été soutenue au Québec par les consommateurs et les entreprises, qui ont profité des plans de stimulation économique et des politiques monétaires expansionnistes pour accroître leurs achats de biens et services.
La récession aura été moins sévère au Québec qu’ailleurs, et la reprise, plus rapide qu’anticipé. En effet, comparativement au reste du Canada et des États-Unis, la production et l’emploi ont dépassé plus rapidement leur niveau d’avant la récession.
Au Québec, la situation économique s’est rapidement améliorée de sorte que la reprise est maintenant bien engagée. Le Québec est mieux placé économiquement que ses partenaires commerciaux et la reprise est, jusqu’à présent, très vigoureuse. Cette vigueur de l’économie québécoise s’explique par le dynamisme de la demande intérieure. Les dépenses personnelles des ménages et les investissements résidentiels ont été stimulés par les mesures des gouvernements et par l’accélération de certains achats au premier semestre de 2010, à la faveur notamment de taux hypothécaires historiquement bas et des crédits d’impôt pour la rénovation domiciliaire. De plus, le Québec a bénéficié d’investissements publics massifs mis en place par les gouvernements.
La bonne mine de l’économie devrait se refléter par la création de 72 000 emplois en 2010 et de 44 000 emplois en 2011. L’amélioration des conditions du marché du travail entraînera une baisse du taux de chômage, lequel, après avoir atteint 8,5 % en 2009, devrait s’établir à 7,9 % en 2010 et en 2011.
Somme toute, l’économie québécoise se porte bien et les perspectives pour le futur sont très encourageantes!