La Parlure québécoise

La langue québécoise a ses particularités linguistiques propres. N’essayez pas de corriger un Québécois lorsqu’il parle car ce ne sont pas des fautes, mais bien des expressions régionales.Le vocabulaire québécois est riche de mots liés à son histoire. On retrouve, à travers la parlure québécoise, :- des régionalismes français, c’est-à-dire des emprunts faits aux divers patois connus des colons : bavasser (bavarder, dire des médisances); la boucane (fumée); la broue (mousse); la brunante (crépuscule); maganer (abîmer, maltraiter); une patate (pomme de terre); etc.- des emprunts faits à la langue amérindienne : un achigan (un poisson); un atoka (canneberge); la babiche (lanière de cuir cru), etc.

– des québécismes, c’est-à-dire des mots ou expressions propres au français du Québec : bûcher (abattre un arbre, couper du bois); il mouille (il pleut); la poudrerie (fine neige tourbillonnante); une secousse (un certain temps); le solage d’une maison (les fondations); une tuque (un bonnet de laine); etc.

Les Québécois sont fiers de leur façon de s’exprimer et aiment leur langage coloré. C’est maintenant à vous d’apprendre et d’utiliser ce langage éloquent!

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Auteur de l’article : Charles-Henry

Expatrié depuis plusieurs années, je suis maintenant installé au Québec. Je vous livre mes expériences de vie, et mes astuces pour faciliter votre installation.